M E S U R E 7 ( 2 0 0 9 )
ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE DE L'ANTARCTIQUE N° 136 (PÉNINSULE CLARK, CÔTE BUDD, TERRE WILKES) (ENSEMBLE UNE ANNEXE) PLAN DE GESTION RÉVISÉ
Les représentants,
Rappelant les articles 3, 5 et 6 de l'annexe V du Protocole au Traité sur l'Antarctique qui prévoient la désignation de zones spécialement protégées de l'Antarctique (« ZSPA ») et l'approbation de plans de gestion pour ces zones,
Rappelant :
― la recommandation XIII-8 (1985), qui désignait la péninsule Clark, côte Budd, Terre Wilkes comme site présentant un intérêt particulier (« SISP ») n° 17 et comprenait en annexe un plan de gestion pour ce site,
― la résolution 7 (1995), qui prorogeait la date d'expiration du SISP n° 17 du 31 décembre 1995 au 31 décembre 2000,
― la mesure 1 (2000), qui adoptait un plan de gestion révisé pour le SISP n° 17,
― la décision 1 (2002), qui rebaptisait et renumérotait le SISP n° 17 comme zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 36,
― la mesure 1 (2006), qui adoptait un plan de gestion révisé pour la ZSPA n° 136,
Notant que le Comité pour la protection de l'environnement a approuvé un plan de gestion révisé pour la ZSPA n° 136,
Désireux de remplacer le plan de gestion existant pour la ZSPA n° 136 par le plan de gestion révisé,
recommandent pour approbation à leurs gouvernements la mesure ci-après conformément au paragraphe 1 de l'article 6 de l'annexe V du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement, à savoir que :
1. le plan de gestion révisé pour la zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 136 (péninsule Clark, côte Budd, Terre Wilkes), qui figure en annexe à la présente mesure, soit approuvé ;
2. tous les plans de gestion antérieurs pour la ZSPA n° 136, qui figurent en annexe à :
― la recommandation XIII-8 (1985), et
― la mesure 1 (2006),
cessent d'être en vigueur ; et que
3. le plan de gestion pour le SISP n° 117 annexé à la mesure 1 (2000), qui n'est pas encore entrée en vigueur, soit retiré.
A N N E X E
PLAN DE GESTION POUR LA ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE DE L'ANTARCTIQUE N° 136 PÉNINSULE CLARK, CÔTE BUDD, TERRE WILKES
Introduction
La péninsule Clark a été à l'origine désignée comme le site présentant un intérêt scientifique particulier n° 17 en vertu de la recommandation 8 (1985) et des plans de gestion révisés ont été adoptés en application de la mesure 1 (2000) et de la mesure 1 (2006). La zone a une superficie d'environ 9,4 km² et elle est adjacente aux îles Windmill sur la côte Budd, Terre Wilkes, Antarctique de l'Est (Carte A). Les travaux de recherche scientifique effectués à l'intérieur de la zone ont porté sur les communautés végétales mais ont également inclus des études consacrées aux colonies de manchots. La protection de cette flore et de cette faune à l'intérieur de la zone permet de faire une comparaison utile avec des communautés végétales similaires et des colonies de manchots plus proches de la station Casey (elle est située à environ 5 km au sud-ouest) qui sont soumises à des niveaux de perturbation humaine plus élevés.
1. Description des valeurs à protéger
La ZSPA qu'est la péninsule Clark est désignée essentiellement pour protéger l'écosystème terrestre en grande partie vierge qui favorise une des communautés végétales les plus vastes et les mieux développées de la partie continentale de l'Antarctique en dehors de la péninsule Antarctique. La zone a de riches associations de macrolichens et de bryophytes qui occupent des créneaux écologiques très spécifiques. C'est ainsi que, dans les communautés végétales relativement complexes, on a découvert 33 espèces de bryophytes et de macrolichens et identifié 11 associations de végétation (surface du sol) aéthéogames. Cette végétation forme un continuum de variations écologiques le long de gradients environnementaux que sont l'humidité du sol, la chimie du sol et le microclimat. La zone proprement dit revêt une valeur écologique et une importance scientifique intrinsèques, en particulier pour les botanistes, les microbiologistes, les spécialistes du sol et les géomorphologistes des formations glaciaires.
La zone fournit des données de base grâce auxquelles il est possible de comparer les changements qui surviennent dans des communautés de mousse et de lichen similaires situées dans les environs immédiats de ladite station. Les communautés aéthéogames sont également surveillées afin d'identifier les fluctuations microclimatiques de courte durée et des changements climatiques de longue durée que connaît la région depuis la période de déglaciation 8 000 ― 5 000.
Des populations reproductrices importantes et relativement non perturbées de manchots Adélie (Pygoscelis adeliae) et de labbes antarctiques (Catharacta maccormicki) sont présentes dans la zone aux pointes Whitney et Blakeney. En outre, des océanites de Wilson (Oceanites oceanicus) et des pétrels des neiges (Pagodroma nivea) en phase de reproduction sont implantés dans la plupart des aires libres de glace. Le suivi des populations de manchots Adélie en phase de reproduction à la pointe Whitney depuis 1959 fournit des données comparatives utiles permettant d'évaluer et de mesurer les impacts qu'ont les perturbations humaines sur les colonies de manchots installées sur l'île avoisinante de Shirley à proximité de la station Casey. Ces données démographiques à long terme sur le nombre de manchots Adélie sont parmi les données les plus anciennes dans l'Antarctique.
La zone favorise un couvert végétal exceptionnel pour des localités libres de glace de la partie continentale de l'Antarctique, un couvert qui se compose d'une vaste gamme de communautés végétales. Elle doit être protégée en raison de son importance écologique, de sa grande valeur scientifique et de l'étendue géographique limitée de l'écosystème. Elle est vulnérable aux perturbations que peuvent causer les piétinements, les prélèvements d'échantillon, la pollution et l'introduction d'organismes étrangers tout en étant suffisamment éloigné de la station Casey pour éviter les impacts et perturbations immédiats des activités qui y sont menées. C'est en raison des valeurs écologiques et scientifiques mais aussi des valeurs qu'offre la zone pour une surveillance continue qu'il faut continuer de la protéger.
La péninsule Clark offre une séquence temporelle visible et unique en son genre de l'émergence de la mer depuis la déglaciation et l'évolution holocène de la zone des îles Windmill. Avant l'émergence des pointes Whitney et Blakeney, la crête centrale située entre les deux consistait en des îlots qu'occupaient des manchots Adélie. Les manchots ont commencé à occuper deux pointes peu après leur émergence. On croit savoir que cette présence historique de manchots a abouti à l'abondance comme à la densité actuelle des communautés végétales dans la zone dont la nature n'est observée nulle part ailleurs dans l'Antarctique. L'interaction manifeste de ces deux phénomènes constitue une plate-forme de recherche exceptionnelle.
2. Buts et objectifs
Le but de ce plan de gestion est d'assurer le maintien de la protection des caractéristiques et valeurs de la péninsule Clark. Ses objectifs sont les suivants :
― éviter la dégradation des valeurs du site en prévenant les perturbations excessives que pourraient leur causer les êtres humains ou les risques substantiels qu'ils pourraient leur faire courir ;
― conserver une partie de l'écosystème naturel en tant que zone de référence à des fins d'études comparatives et faire une évaluation des effets directs et indirects de la station Casey ;
― permettre des travaux de recherche scientifique sur l'écosystème et les éléments de l'écosystème, aussi bien géologique que biologique, tout en assurant une protection contre le prélèvement excessif d'échantillons et les perturbations ;
― empêcher ou réduire au minimum la possibilité d'introduire dans la zone des espèces non indigènes ; et
― permettre des visites pour des raisons de gestion à l'appui des buts du plan de gestion.
3. Activités de gestion
Les activités de gestion suivantes seront entreprises pour protéger les valeurs du site :
― des panneaux illustrant l'emplacement et les limites de démarcation, les restrictions d'accès devant être clairement indiquées, seront placés en des endroits appropriés aux limites de démarcation de la zone pour aider à éviter un accès par inadvertance ;
― des renseignements sur la zone, y compris un énoncé des restrictions spéciales qui s'appliquent et une copie de ce plan de gestion, seront affichés en évidence à la station abandonnée adjacente de Wilkes, au refuge « Wilkes Hilton » (nom officieux) à pointe Stonehocker (66° 15' 24'' S, 110° 32' 24'' E), au refuge « Jack's Donga » (nom officieux) (66° 13' 42'' S, 110° 39' 12'' E) et à la station Casey. Des copies de ce plan de gestion seront également mises à la disposition de tous les navires de passage ;
― des bornes, panneaux ou structures érigés à l'intérieur de la zone pour des raisons scientifiques ou à des fins de gestion seront assujettis et maintenus en bon état puis enlevés lorsqu'ils ne sont plus nécessaires ;
― des visites seront effectuées selon que de besoin à des fins de gestion ; et
― le plan de gestion sera revu une fois tous les cinq ans au moins et mis à jour selon que de besoin.
4. Durée de la désignation
La zone est désignée pour une durée indéterminée.
5. Cartes
Carte A. ― Zones spécialement protégés de l'Antarctique, îles Windmill, Antarctique de l'Est.
Carte B. ― Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 136, péninsule Clark, îles Windmill, Antarctique de l'Est. Topographie et distribution des oiseaux.
Carte C. ― Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 136, péninsule Clark, îles Windmill, Antarctique de l'Est. Distribution des principaux types de végétation.
Carte D. ― Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 136, péninsule Clark, îles Windmill, Antarctique de l'Est. Géologie.
Spécifications pour toutes les cartes :
Donnée horizontale : WGS84
Projection : transversale universelle zone 49.
6. Description de la zone
i) Coordonnées géographiques, bornage
et caractéristiques du milieu naturel
Zone d'affleurements rocheux mais aussi de champs de glace et de neige permanents, la péninsule Clark se trouve du côté nord de la baie Newcomb à l'extrémité est de la baie Vincennes en face de la région des îles Windmill sur la côte Budd, terre Wilkes. Elle a une superficie d'environ 9,4 km² et est située au 66° 15' de latitude Sud et 110° 36' de longitude Est.
Le site comprend toutes les terres de la péninsule Clark vers le nord de la ligne de démarcation sud reliant le côté est de l'anse Powell depuis un point d'origine situé à 66° 15' 15'' de latitude Sud et à 110° 31' 59'' de longitude Est, à travers 66° 15' 29'' de latitude Sud, 110° 33' 26'' de longitude Est, jusqu'au 66° 15' 21'' de latitude Sud, 110° 34' 00'' de longitude Est, 66° 15' 24'' de latitude Sud, 110° 35' 09'' de longitude Est, 66° 15' 37'' de latitude Sud, 110° 34' 40'' de longitude Est, 66° 15' 43'' de latitude Sud et 110° 34' 45'' de longitude Est et, de là, jusqu'à un point situé dans l'axe est sud-est des moraines L6ken à 66° 16' 06'' de latitude Sud, 110° 37' 11'' de longitude Est. A l'est, la limite du site est constituée par la limite ouest extrême des moraines L6ken, allant vers le nord jusqu'à un point situé dans le plein est de la pointe Blakeney, et de là jusqu'à la côte, puis revenant le long de la côte jusqu'au point d'origine. Les limites de démarcation du site seront indiquées par des bornes bien en vue (Cartes A, B, C et D).
Topographiquement, la péninsule Clark comprend des affleurements rocheux bas libres de glace (l'altitude maximale y est d'environ 40 mètres au-dessus du niveau de la mer). Les vallées intermédiaires sont remplies de neige ou de glace permanente ou encore de moraine glaciaire et de débris exfoliés, et elles contiennent des aires de bassin versant. La péninsule s'élève à l'est jusqu'aux moraines L6ken (l'altitude y est d'environ 130 mètres au-dessus du niveau de la mer).
Les îles Windmill au large de la zone représentent un des affleurements les plus à l'est d'un terrain mésoprotérozoïque à granulite de faible pression qui s'étend à l'ouest vers les collines Bunger, plus loin vers les complexes archéens de terre Princess Elizabeth et, enfin, vers de petites expositions à l'est dans la zone de Dumont d'Urville et dans la baie du Commonwealth.
Les roches de la zone des îles Windmill comprennent une série de métapelites et métasammites migmatiques interstratifiées de séquences maphiques à ultramaphiques et felsiques de silicates calciques rares, de charnockite, de gabbro, de pegmatite, d'aplites et de filons dolérites (supacrustaux des îles Windmill). La péninsule Clark marque la transition nord d'une transition métamorphique qui sépare le partie nord de la zone des îles Windmill de la partie sud.
Sur la péninsule Clark, ce sont les affleurements de roche métapélitique et de gneiss de granite leucocratique qui prédominent. La roche métapélitique est en général foliée, migmatisée et à grains de taille fine à moyenne. La minéralogie de la roche métapélitique comprend de la biotite-sillimanite et de la biotite-sillimanite+cordiérite. La sillimanite est à forte structure linéaire dans la foliation et la cordiérite est en général pinnitisée. Le gneiss de granite est blanc, à grains de taille moyenne et feuilleté ; il se compose de deux intrusions felsiques à intermédiaire qui datent d'avant la déformation des îles Windmill et/ou sont synchrones avec elle. L'intrusion la plus grande, qui occupe la majeure partie du centre de la péninsule Clark est un gneiss œillé de quartz, de K-feldspar, de biotite, de mica blanc et de granite opaque. On observe de petits affleurements de maphique et de métapsammite. Les lits de roche s'orientent de sud-ouest en nord-est. La carte D donne la géologie de surface de la péninsule Clark.
Les graviers et les sols semblent être issus de sédiments marins qui se sont déposés durant le Pléistocène avec une fine couche de roche altérée. On peut apercevoir des colonies de manchots subfossiles le long de la digue centrale qui s'étend de sud-ouest en nord-est sur la péninsule ainsi qu'aux pointes Whitney et Blakeney. A proximité des colonies de manchots abandonnées, les sols sont caillouteux et riches en matière organique dérivée du guano de manchots avec de l'argile. La distribution des lacs de la péninsule Clark est indiquée sur la carte B.
Par rapport à de nombreuses autres zones antarctiques continentales, les conditions climatiques qui règnent sur la péninsule sont suffisamment favorables pour avoir donné le jour à une végétation plus ou moins stable, complexe, bien développée et riche en espèces. Les roches libres de glace favorisent une vaste couverture de lichens alors que, dans les zones plus basses, ce sont les mousses qui dominent. Les principaux facteurs responsables de la distribution de la végétation sur la péninsule Clark sont l'exposition au vent, la disponibilité d'eau et la présence de colonies de manchots abandonnées.
Au nord-ouest de la péninsule, des communautés bien développées d'Umbilicaria decussata, de Pseudephebe minuscula et d'Usnea sphacelata dominent. A une plus grande distance de la côte, c'est U.sphacelata qui domine et forme de vastes tapis au-dessus des roches métamorphiques et des lits de gravier en association avec P. minuscula et U. decussata de même qu'en association avec des bryophytes éparses. Les bryophytes comprennent Bryum pseudotriquetrum, Grimmia antarctici et Ceratodon purpureus. A l'intérieur de ces communautés, des parcelles de bryophyte bien développées dominent dans des sites abrités humides et forment localement des peuplements fermés comprenant un gazon de mousse pouvant atteindre jusqu'à 30 cm de profondeur.
Dans les zones côtières du nord-ouest et de l'ouest où l'on trouve des colonies de manchots, les espèces Xanthoria mawsonii, Candelariella flava et Buellia frigida sont plus courantes. Dans les colonies de manchots abandonnées que l'on trouve à l'intérieur des zones côtières méridionales, ce type de communauté contient une proportion plus élevée d'U. decussata et d'U. sphacelata.
Au centre de la péninsule Clark, la végétation est dominée par U. decussata, P. minuscula, B. soredians et B. frigida avec une présence éparse de Pleopsidium chlorophanum. La carte C donne la carte de végétation de la péninsule Clark. La microflore comprend des algues, Botrydiopsis constricta et Chlorella conglomerata étant les deux espèces les plus nombreuses, avec des bactéries, des levures et des champignons filamenteux.
On trouve à l'intérieur de la zone des colonies de manchots Adélie (Pygoscelis adeliae), aux pointes Whitney et Blakeney. En 2004-2005, on a recensé quelque 9 000 couples reproducteurs à pointe Whitney et, en 1991, quelque 4 600 à pointe Blakeney. Les populations en phase de reproduction de manchots Adélie aux deux pointes n'ont cessé d'augmenter depuis que les études ont commencé en 1959-1960. En revanche, la population de manchots d'Adélie à l'île de Shirley (à 3 km au sud-ouest et proche de la station Casey) est pour sa part demeurée stable depuis 1968. Les océanites de Wilson (Oceanites oceanicus), les labbes antarctiques (Catharacta maccormicki) et les pétrels des neiges (Pagodroma nivea) se reproduisent à l'intérieur du site (carte B).
La microfaune invertébrée terrestre comprend des protozoaires, des nématodes, des acariens, des rotifères et des tardigrades. Les invertébrés restent essentiellement dans les lits de mousse, les peuplements de lichen et les sols humides.
Le climat de la zone où se trouvent les îles Windmill est frigido-antarctique. Les données météorologiques de la station Casey sur la péninsule proche de Bailey font état de températures moyennes maximales pour les mois les plus chauds comme les plus froids de 2,1° et ― 11,3 °C respectivement ainsi que de températures moyennes minimales de ― 2,6° et ― 18,9 °C respectivement, les températures extrêmes variant entre 9,2° et ― 37,5 °C. Le climat y est sec avec des chutes de neige de 195 mm en moyenne par an-¹ (précipitations équivalent). Chaque année, il y a en moyenne des bourrasques pendant près de 96 jours, au large de la calotte polaire. Les chutes de neige sont courantes durant l'hiver mais des vents extrêmement forts balayent en général les parties exposées. Sur la crête de la plupart des collines de la péninsule Clark, la neige s'accumule dans le creux des affleurements rocheux ainsi que dans les dépressions du substrat. Plus bas le long des pentes, la neige forme des bancs plus profonds.
ii) Aires spéciales à l'intérieur de la zone
Il n'y a pas de zone spéciale à l'intérieur du site. Pour permettre l'accès du plateau à la mer à des fins de gestion ou de recherche scientifique, l'accès au moyen de véhicules sur neige est autorisé à l'intérieur de l'aire de transit au nord-est d'une ligne qui part de la ligne de démarcation de la ZSPA aux moraines L6ken à 110° 38' 34'' de latitude Est et 66° 14' 47'' de longitude Sud et va de nord en ouest pour rencontrer le littoral à 110° 36' 54'' de latitude Est et 66° 14' 31'' de longitude Sud. Les véhicules doivent se déplacer uniquement sur du sol couvert de glace ou de neige afin d'éviter toute perturbation de la végétation et des vieilles colonies de manchots. L'utilisation de cette aire de transit peut être sujette à des conditions spécifiques de délivrance des permis.
iii) Emplacement de structures à l'intérieur de la zone
et adjacentes à elle
Les seules structures connues dans la zone sont d'une part un abri en bois et en toile dont l'état est très mauvais et qui est connu sous le nom de « Wannigan » ; il est situé sur la « Lower Snow Slope » (nom officieux) dans la partie orientale de pointe Whitney. Cet abri a été construit en 1959 pour que R.L. Penney puisse y faire des études sur le comportement des manchots. Il y a un certain nombre de bornes le long de la limite de démarcation sud du site et des bornes d'étude à l'intérieur de celui-ci.
Le refuge « Wilkes Hilton » est situé à 200 m environ au sud de la limite de démarcation sud. A un kilomètre environ au sud-ouest on trouve la station abandonnée de Wilkes sur la pointe Stonehocker. Un autre refuge, « Jack's Donga », se trouve à 1,5 km approximativement au nord de la limite nord du site.
iv) Emplacement d'autres zones protégées à proximité du site
Autres zones protégées dans un rayon de 50 km (Carte A) :
― zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 135, péninsule Northeast Bailey (66° 17' de latitude Sud, 110° 33'' de longitude Est) : 2,5 km au sud-ouest de la péninsule Clark, de l'autre côté de la baie Newcomb adjacente, la station Casey ;
― zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 103, île Ardery (66° 22' de latitude Sud, 110° 27' de longitude Est), et île Odbert (66° 22' de latitude Sud, 110° 33' de longitude Est,) côte Budd située dans la baie Vincennes, à 13 km au sud de l'ancienne station Wilkes ; et
― zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 160, îles Frazier (66° 13' de latitude Sud, 110° 11' de longitude Est), à environ 16 km au nord-ouest de la baie Vincennes.
7. Critères de délivrance des permis
L'accès à la zone est interdit sauf avec un permis délivré par l'autorité nationale appropriée.
Un permis pour accéder à la zone ne peut être délivré que pour des activités en rapport avec la recherche scientifique ou à des fins de gestion essentielles. Toutes les activités doivent être conformes aux objectifs et dispositions du plan de gestion.
Les permis seront délivrés pour une période de temps donnée et ceux qui en détiennent un doivent s'en munir ou se munir d'une copie certifiée à l'intérieur de la zone. L'autorité qui délivre le permis peut, si elle le souhaite, inclure des conditions additionnelles conformes aux objectifs et dispositions du plan de gestion.
i) Accès à la zone et déplacements à l'intérieur de celle-ci
L'accès à la zone doit normalement se faire du refuge « Wilkes Hilton » dans le sud-ouest, du refuge « Jack's Donga » dans le nord-est ou encore de la route de neige située entre la station Casey et « Jack's Donga » en descendant la pente occidentale des moraines L6ken dans les alentours à l'est de l'anse Stevenson.
L'accès de Casey à la station abandonnée de Wilkes se fait par une piste de jonc bien signalisée au sud de la limite de démarcation sud de la zone. En approchant de Casey la ZSPA, dans la zone située à l'est et au nord-est de l'anse Noonan, une section de la piste se divise en deux, offrant ainsi deux voies d'accès différentes (Carte B). La piste plus au sud devrait être utilisée lorsque l'état de la glace près de cette anse permet un accès sans danger. Lorsqu'un accès sans danger via la piste plus au sud n'est pas possible, la piste plus au nord devrait être empruntée. Etant donné que la piste Casey-Wilkes est très proche de la limite de la zone, les piétons et les véhicules doivent veiller à ne pas s'en écarter vers le nord.
L'accès à la mer de glace au moyen de véhicules sur neige à des fins scientifiques ou pour des activités de gestion est autorisé à l'intérieur de l'aire de transit qui se trouve au nord-est d'une ligne partant de la ligne de démarcation de la ZSPA aux moraines L6ken 110° 38' 34'' de latitude Est et 66° 14' 47'' de longitude Sud et allant de nord en ouest pour rencontrer le littoral à 110° 36' 54'' de latitude Est et 66° 14' 31'' de longitude Sud. Tous les véhicules doivent se déplacer uniquement sur un sol couvert de neige ou de glace pour éviter de perturber la végétation et les anciennes colonies de manchots. Les véhicules ne sont pas autorisés dans le reste de la zone (sauf en cas d'urgence) où l'accès doit se faire en tout temps à pied.
Les hélicoptères ne sont pas autorisés à atterrir dans la zone sauf en cas d'urgence ou pour des activités de gestion essentielles.
La circulation à pied à l'intérieur de la zone doit être limitée au minimum nécessaire compatible avec les objectifs des activités autorisées. Les visiteurs doivent dans toute la mesure du possible éviter de marcher sur la végétation visible et dans les aires où le sol est humide car les chaussures peuvent facilement endommager les sols, les plantes ou les algues tout en dégradant la qualité de l'eau.
Pour éviter de les déranger, il est interdit de s'approcher à moins de 30 mètres des manchots en phase de reproduction durant la saison qui va d'octobre à avril à moins que cela ne s'avère essentiel pour la conduite d'une activité de recherche autorisée.
ii) Activités pouvant être menées à l'intérieur de la zone,
y compris les restrictions relatives à la durée et à l'endroit
― des travaux de recherche scientifique indispensables qui ne peuvent pas être entrepris ailleurs et qui ne porteront pas atteinte aux valeurs de la zone ;
― des activités de gestion essentielles qui peuvent inclure des activités de surveillance.
iii) Installation, modification ou enlèvement de structures
Aucune structure ne sera érigée et aucun matériel scientifique ne sera installé à l'intérieur du site sauf à des fins scientifiques ou à des fins de gestion essentielles telles que les autorise le permis. Tout le matériel scientifique installé dans la zone doit être clairement identifié par pays, nom du principal chercheur, année d'installation et date prévue d'achèvement de l'étude. Les détails doivent être inclus dans le rapport de visite. Les différents éléments dont se compose le matériel doivent être faits de matériaux qui posent un risque minimum de contamination du site et ils doivent être enlevés une fois l'étude achevée.
iv) Emplacement des camps de base
Il est interdit de camper à l'intérieur de la zone. Les équipes de travail doivent camper soit au refuge « Wilkes Hilton », soit au refuge « Jack's Donga ».
v) Restrictions sur les matériaux et organismes
pouvant être introduits dans la zone
Il ne sera délivré aucun permis pour introduire des animaux vivants, du matériel végétal ou des micro-organismes dans la zone. Pour aider à préserver les valeurs écologiques et scientifiques découvertes dans la zone, les personnes qui y entrent doivent prendre des mesures de précaution spéciales contre les introductions accidentelles. Particulièrement préoccupantes sont les introductions végétales ou microbiennes en provenance de sols d'autres sites antarctiques, y compris de stations ou de régions à l'extérieur de l'Antarctique. Pour réduire au minimum le risque d'introductions, les chaussures et la totalité du matériel dont les housses, le matériel d'échantillonnage et les repères qui seront utilisés dans la zone doivent être nettoyés à fond avant d'entrer dans la zone.
Aucun matériel et produit avicole, aucun herbicide ou pesticide ne seront introduits dans la zone. Tous les produits chimiques, y compris les radionucléides ou les isotopes stables, seront enlevés de la zone à ou avant la fin de l'activité pour laquelle le permis a été délivré.
Les combustibles ne doivent pas être stockés à l'intérieur de la zone à moins qu'ils ne soient absolument nécessaires pour l'activité pour laquelle le permis a été accordé. Ils doivent être placés dans des récipients de 20 litres ou moins. Les dépôts permanents ne sont pas autorisés.
Tous les matériaux introduits dans la zone ne le seront que pour une période donnée, ils seront enlevés à ou avant la fin de ladite période et ils seront stockés et gérés de telle sorte que les risques posés par leur introduction pour l'environnement soient réduits au minimum.
vi) Prélèvement de végétaux et capture d'animaux
ou perturbations nuisibles à la faune et la flore
Le prélèvement de végétaux, la capture d'animaux ou les perturbations nuisibles à la faune et la flore sont interdits sauf si le permis l'autorise. Lorsqu'elle est autorisée, l'activité devra au minimum se conformer aux dispositions de l'article 3 de l'annexe II du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement (1991).
vii) Ramassage de toute chose qui n'a pas été apportée
dans la zone par le détenteur du permis
Des matériaux peuvent être ramassés ou enlevés de la zone uniquement si un permis l'autorise. Ils doivent être limités au minimum nécessaire pour répondre aux besoins scientifiques ou aux besoins de gestion.
Les matériaux d'origine humaine risquant de porter atteinte aux valeurs de la zone, qui n'ont pas été introduits dans le site par le détenteur du permis ou qui n'ont pas été autorisés, peuvent être enlevés à moins que l'impact de l'enlèvement ne soit probablement plus grand que si ces matériaux étaient laissés sur place. Si les matériaux doivent être enlevés, il faut le notifier à l'autorité appropriée et en obtenir l'autorisation nécessaire.
viii) Elimination des déchets
Tous les déchets engendrés par les visiteurs, y compris les matières fécales et l'urine, doivent être enlevés de la zone.
ix) Mesures nécessaires pour faire en sorte que les buts
et objectifs du plan de gestion continuent à être atteints
Les mesures ci-après peuvent s'avérer nécessaires pour faire en sorte que les objectifs du plan de gestion soient atteints :
― des permis peuvent être accordés pour accéder à la zone afin d'y mener des activités de surveillance et d'inspection qui peuvent consister à prélever de petits échantillons pour analyse ou examen, à ériger ou entretenir du matériel et des structures scientifiques ainsi que des panneaux ou à prendre d'autres mesures de protection ;
― tous les sites spécifiques qui feront l'objet d'une surveillance de longue durée doivent être marqués de façon appropriée et leurs coordonnées, obtenues au moyen du système de positionnement global (système GPS), déposées par le truchement de l'autorité nationale appropriée auprès du Système des répertoires de données antarctiques. Toutes les données GPS doivent être consignées dans les rapports de visite et déposées dans les trois mois qui suivent la fin des activités de terrain pour lesquelles ces données ont été collectées ;
― pour contribuer à la préservation des valeurs écologiques et scientifiques des communautés végétales trouvées dans la zone, les visiteurs prendront des mesures de précaution rigoureuses contre l'introduction de plantes. Suscite une préoccupation particulière l'introduction de microbes ou de végétation en provenance de sols d'autres zones antarctiques, y compris des stations, ou de régions extérieures à l'Antarctique. Pour minimiser les risques, les visiteurs devront avant d'accéder au site nettoyer à fond leurs chaussures et tout autre matériel, en particulier le matériel de prélèvement d'échantillons et les bornes à utiliser dans la zone ;
― les sites d'échantillonnage ne doivent pas être abandonnés sans auparavant leur redonner dans toute la mesure du possible leur état original. Les fossés pédologiques doivent être remplis pour préserver l'intégrité de la zone. De même, toutes les bornes devront être enlevées une fois terminée l'activité pour laquelle elles ont été installées.
x) Rapports de visite
Le principal détenteur de chacun des permis délivrés soumettra à l'autorité nationale appropriée un rapport décrivant les activités menées dans la zone. Les rapports devront inclure selon que de besoin les informations identifiées dans le formulaire de rapport de visite que contient l'appendice 4 du guide L'élaboration de plans de gestion pour les zones spécialement protégées annexé à la résolution 2 (1998). Les Parties devront conserver une archive de ces activités et, dans l'échange d'information annuel, fournir des descriptions sommaires des activités conduites par les personnes relevant de leur juridiction, descriptions suffisamment détaillées pour permettre une évaluation de l'efficacité du plan de gestion.
Les Parties devront dans toute la mesure du possible déposer les originaux ou les copies de ces rapports dans une archive à laquelle le public aura accès afin de conserver un dossier d'usage à prendre en considération dans un quelconque examen du plan de gestion et dans l'organisation de l'emploi de la zone. Une copie du rapport devra être transmise à la partie nationale chargée de l'élaboration du plan de gestion (Australie) pour faciliter la gestion de la zone et assurer le suivi des populations d'oiseaux. De plus, les rapports de visite devront fournir des informations détaillées sur toutes les données de recensement obtenues, l'emplacement d'éventuelles colonies ou nids nouveaux qui n'ont pas été répertoriés auparavant, un bref résumé des résultats des travaux de recherche et des copies des photographies prises de la zone.
8. Support documentaire
Quelques-unes des données qui ont été utilisées dans la rédaction du présent document et l'établissement des cartes ont été obtenues de l'Australian Antarctic Data Centre (IDN Node AMD/AU), lequel fait partie de l'Australian Antarctic Division (Commonwealth of Australia). Les données relatives à la distribution des oiseaux sont décrites dans les archives de métadonnées de Woehler, E. J. et Olivier, F.
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Carte A. ― Zone spécialement protégée de l'Antarctique,
îles Windnill, Antarctique de l'Est, ZSPA 136-Péninsule Clark
Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 31 du 06/02/2011 texte numéro 2
Carte B. ― Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 136,
péninsule clark, îles Windnill, Antarctique de l'Est. Topographie et distribution des habitats d'oiseaux
Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 31 du 06/02/2011 texte numéro 2
Carte C. ― Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 136,
péninsule clark, îles Windnill, Antarctique de l'Est. Distribution des principaux types de végétation
Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 31 du 06/02/2011 texte numéro 2
Carte D. ― Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 136,
péninsule clark, îles Windnill, Antarctique de l'Est. Géologie
Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 31 du 06/02/2011 texte numéro 2