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Article AUTONOME (Décret n° 2010-732 du 28 juin 2010 portant publication de la Mesure 7 (2008) ― zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 124 ― cap Crozier, île de Ross (ensemble une annexe), adoptée à Kiev le 13 juin 2008 (1))

Article AUTONOME (Décret n° 2010-732 du 28 juin 2010 portant publication de la Mesure 7 (2008) ― zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 124 ― cap Crozier, île de Ross (ensemble une annexe), adoptée à Kiev le 13 juin 2008 (1))



M E S U R E 7 (2 0 0 8)
ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE DE L'ANTARCTIQUE N° 124
CAP CROZIER, ÎLE DE ROSS (ENSEMBLE UNE ANNEXE)


Les représentants,
Rappelant les articles 3, 5 et 6 de l'annexe V du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement qui prévoient la désignation de zones spécialement protégées de l'Antarctique (ZSPA) et l'approbation de plans de gestion pour ces zones ;
Rappelant :
― la recommandation IV-6 (1966), qui désignait le cap Crozier, île de Ross, comme une zone spécialement protégée (ZSP) n° 6 ;
― la recommandation VIII-2 (1975), qui abrogeait la recommandation IV-6 ;
― la recommandation VIII-4 (1975), qui rebaptisait et renumérotait la ZSP n° 6 en tant site présentant un intérêt scientifique particulier (SISP) n° 4 et à laquelle figurait en annexe un plan de gestion pour ce site ;
― la recommandation X-6 (1979), qui prorogeait la date d'expiration du SISP n° 4 du 30 juin 1981 jusqu'au 30 juin 1985 ;
― la recommandation XII-5 (1983), qui prorogeait la date d'expiration du SISP n° 4 du 30 juin 1985 jusqu'au 31 décembre 1985 ;
― la recommandation XIII-7 (1985), qui prorogeait la date d'expiration du SISP n° 4 du 31 décembre 1985 jusqu'au 31 décembre 1991 ;
― la recommandation XVI-7 (1991), qui prorogeait la date d'expiration du SISP n° 4 jusqu'au 31 décembre 2001 ;
― la mesure 3 (2001), qui prorogeait la date d'expiration du SISP n° 4 jusqu'au 31 décembre 2005 ;
― la décision 1 (2002), qui rebaptisait et renumérotait le SISP n° 4 en tant que zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 124 ;
― la mesure 1 (2002), qui adoptait un plan de gestion révisé pour la ZSPA n° 124 ;
Notant que le Comité pour la protection de l'environnement a approuvé un plan de gestion révisé pour la ZSPA n° 124 ;
Désireux de remplacer le plan de gestion existant pour la ZSPA n° 124 par le plan de gestion révisé ;
Recommandent pour approbation à leurs gouvernements la mesure ci-après conformément au paragraphe 1 de l'article 6 de l'annexe V du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement, à savoir que :
1. soit approuvé le plan de gestion révisé pour la zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 124, cap Crozier, île de Ross, qui figure en annexe à la présente mesure ; et
2. cessent d'avoir effet tous les plans de gestion antérieurs pour la ZSPA n° 124, c'est-à-dire ceux qui figurent en annexe à la :
― recommandation VIII-4 (1975) ; et
― mesure 1 (2002).


MESURE 7 ― ANNEXE
PLAN DE GESTION POUR LA ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE
DE L'ANTARCTIQUE N° 124 CAP CROZIER, ÎLE DE ROSS
1. Description des valeurs à protéger


Une zone au cap Crozier avait à l'origine été désignée zone spécialement protégée n° 6 dans la recommandation IV-6 (1966) sur proposition des États-Unis d'Amérique qui estimaient en effet d'une part que la région alimente une riche faune d'oiseaux et de mammifères ainsi qu'une microfaune et microflore et, d'autre part, que l'écosystème dépend d'un mélange substantiel d'éléments terrestres et marins revêtant un intérêt scientifique exceptionnel. Avec l'adoption en 1972 par les Parties au Traité sur l'Antarctique de la catégorie de protection des sites présentant un intérêt scientifique particulier (SISP), la désignation du cap Crozier comme zone spécialement protégée a été abolie par la recommandation VIII-2 (1975) et le site a été redésigné SISP n° 4 par la recommandation VIII-4 (1975). La raison de la désignation du SISP n° 4 était de protéger les études à long terme de la dynamique de population et du comportement social des colonies de manchots empereurs (Aptenodytes forsteri) et Adélie (Pygoscelis adeliae) dans la région. Les informations rassemblées depuis la désignation du SISP n° 4 soutenaient l'inclusion des populations de labbe et des assemblages de végétation qui sont d'importantes valeurs à protéger au cap Crozier. En 2002 (Mesure 1), les lignes de démarcation ont été élargies au sud d'Igloo Spur afin de protéger l'éventail d'assemblages de végétation représentatifs de la région du cap Crozier. La ligne de démarcation de la zone a été modifiée dans le plan actuel pour suivre une simple ligne de longitude car les visiteurs éprouvaient des difficultés à suivre la ligne de démarcation précédente.
La colonie de manchots empereurs au cap Crozier a été pour la première fois répertoriée en 1902 par des membres de l'expédition antarctique nationale britannique. Elle est la colonie la plus connue au sud et elle a le recensement de population de ces manchots le plus long. La colonie se reproduit sur de la glace d'une banquise côtière située entre de grandes crevasses qui se créent là où la plateforme de glace de Ross est contiguë au cap Crozier. Les positions de ces crevasses changent avec les mouvements de la plate-forme de glace et l'on sait que la colonie se déplace autour de différentes parties des crevasses durant la saison de reproduction. Les lignes de démarcation de la zone ont été désignées pour inclure des aires de banquise côtière qu'occupent constamment des oiseaux en phase de reproduction.
Le cap Crozier a une vaste population de manchots Adélie (Pygoscelis adeliae) qui s'élève à quelque 150 000 couples reproducteurs, lesquels constituent sans doute l'une des colonies les plus grandes en l'Antarctique. La colonie est divisée en deux grands groupes éloignés l'un de l'autre d'un kilomètre, qui sont connus sous le nom de colonie de l'est et colonie de l'ouest (Cartes 1 et 2). En outre, de vieux restes bien préservés de manchots Adélie trouvés dans la zone ont une valeur scientifique particulière pour les études génétiques. Associée aux colonies de manchots est une grande colonie de labbes de l'Antarctique (Catharacta maccormicki) dont la population est estimée à 1 000 couples reproducteurs.
Des phoques de Weddell (Leptonychotes weddellii) se reproduisent dans la zone tandis que des léopards des mers (Leptonyx hydrurga) y sont de fréquents visiteurs et que des phoques mangeurs de crabes (Lobodon carcinophagus) sont constamment vus en mer et sur les banquises de glace. Des orques sont aussi fréquemment aperçus au large des côtes dans la zone. S'il est vrai que les espèces de mammifères répertoriées au cap Crozier ne sont pas les seules qui fréquentent la zone ni ne sont considérées comme spéciales dans ce contexte, il n'en reste pas moins qu'elles font partie intégrante et représentative de l'écosystème local.
Il y a dans la zone des assemblages de mousse, d'algue et de lichen. Les étendues d'algues de neige au cap Crozier couvrent une superficie de plus de 4 ha adjacente aux colonies de labbes et de manchots. Des croissances aussi vastes que celles au cap Crozier ont été remarquées une fois seulement dans la zone antarctique continentale, sur la côte de terre Wilkes et l'île de Ross a le recensement d'algues de neige le plus au sud. Les lichens sont également en abondance, avec de vastes aires de lichens (crustose) de couleur orange brillante sur des roches et pierres sur les pentes au-dessus de la colonie de manchots Adélie mais aussi avec de riches croissances de lichens foliacés et frutescents dans les environs de l'igloo en pierre de Wilson.
Un panneau de messages de l'expédition antarctique nationale de Scott (1901-04) est situé dans la colonie ouest (169° 16 14''E, 77° 27 15''S) et il a été désigné monument historique n° 69 dans la mesure 4 (1995). L'igloo en pierre de Wilson (169° 18'E, 77° 51'S), désigné comme site historique n° 21 dans la recommandation VII-9 (1972), est situé dans le sud de la zone. L'abri de pierre a été construit en juillet 1911 par des membres de l'expédition antarctique britannique de 1910-1913 et ce, durant leur voyage d'hiver jusqu'au cap Crozier pour y ramasser des œufs de manchots empereurs.
Les grandes valeurs scientifiques, écologiques et historiques de la zone ainsi que sa vulnérabilité aux perturbations par le biais du piétinement, de l'échantillonnage, de la pollution ou de l'introduction d'espèces non indigènes sont telles que cette zone nécessite une protection spéciale de longue durée.


2. Buts et objectifs


Le plan de gestion au cap Crozier a pour buts et objectifs les suivants :
― Eviter la dégradation des valeurs de la zone et les risques substantiels qu'elles pourraient courir et, en particulier, l'avifaune et les assemblages de végétation à l'intérieur de la zone.
― Permettre des travaux de recherche scientifique, en particulier sur l'avifaune et les assemblages de végétation dans la zone tout en veillant à ce qu'elle soit protégée d'un échantillonnage excessif ou d'autres impacts scientifiques possibles.
― Permettre d'autres travaux de recherche scientifique sous réserve qu'ils ne mettent pas en péril les valeurs de la zone.
― Minimiser la possibilité d'introduire des plantes, des animaux et des microbes non indigènes dans la zone.
― Permettre que soient effectuées des visites des sites historiques mais sous un contrôle sévère et avec un permis.
― Permettre que soient effectuées des visites pour des raisons de gestion à l'appui des buts et objectifs du plan de gestion.


3. Activités de gestion


― Des indicateurs de direction du vent durables doivent être érigés à proximité de la principale aire d'atterrissage désignée des hélicoptères chaque fois que l'on s'attend à ce qu'il y ait un certain nombre d'atterrissages dans la zone durant une saison donnée. Ils doivent être remplacées selon que de besoin et enlevés lorsqu'ils ne sont plus nécessaires.
― Des repères de couleur lumineuse qui doivent être clairement visibles des airs et ne poser aucune menace significative pour l'environnement seront placés pour indiquer les sites d'atterrissage primaire et secondaire des hélicoptères adjacents à la cabane de terrain.
― Des panneaux montrant l'emplacement de la zone (énonçant les restrictions spéciales qui s'appliquent) seront affichés bien en vue et une copie du plan de gestion sera disponible en tout temps dans l'installation de recherche de la cabane au cap Crozier.
― Les bornes, panneaux et structures érigés à l'intérieur de la zone à des fins scientifiques ou à des fins de gestion seront maintenus en bon état et enlevés lorsqu'ils ne sont plus nécessaires.
― Des visites seront effectuées selon que de besoin (une fois au moins tous les cinq ans) pour déterminer si la zone continue de répondre aux buts pour lesquels elle a été désignée et pour s'assurer que les mesures de gestion et d'entretien sont adéquates.
― Les directeurs des programmes antarctiques nationaux en cours d'exécution dans la région se livreront entre eux à des consultations pour veiller à ce que les dispositions ci-dessus sont mises en œuvre.


4. Durée de la désignation


La zone est désignée pour une durée indéterminée.


5. Cartes et photographies


Carte 1 : ZSPA n° 124, cap Crozier ― Topographie et démarcation.
Spécifications de la carte.
Projection : conique conforme de Lambert ; parallèles types : 1er 77° 27' S ; 2nd 77° 32' S ; méridien central : 169° 15' E ; latitude d'origine : 77° S ; sphéroïde : WGS84 ; datum : McMurdo Sound Geodetic Control Network 1992.
Encart 1 : région de la mer de Ross, montrant l'emplacement de l'encart 2.
Encart 2 : région de la mer de Ross, montrant l'emplacement de la carte 1, de la station McMurdo (États-Unis d'Amérique) et de la base Scott (Nouvelle-Zélande).
Carte 2 : ZSPA n° 124, cap Crozier ― Accès, installations et faune sauvage. Les spécifications de la carte sont les mêmes que celles de la carte 1.


6. Description de la zone
6. i) Coordonnées géographiques, bornage
et caractéristiques du milieu naturel


Le cap Crozier (169° 21 30'' E, 77° 30 30'' S) se trouve à l'extrémité est de l'île de Ross où une zone libre de glace embrasse les pentes inférieures est du mont Terror. La zone désignée est située dans les environs de Post Office Hill (407 m), s'étendant pour englober la plate-forme glaciaire de Ross où de grandes fissures sont couvertes d'une banquise côtière qu'occupent chaque année des manchots empereurs en phase de reproduction.
La zone comprend une région terrestre et un plateau de glace au-dessus de la laisse moyenne de mer ainsi qu'une banquise côtière adjacente à l'intérieur des lignes de démarcation qu'occupent des manchots empereurs en phase de reproduction. La ligne de démarcation nord s'étend sur 6,5 km le long de la ligne de latitude 77° 26 03''S de 169° 11 43''de longitude est à 169° 28 00'' de longitude est. La ligne de démarcation ouest s'étend sur 1,5 km vers le sud de la ligne de démarcation nord jusqu'à la côte, puis en sud-ouest suivant une crête basse libre de glace qui passe à 30 m à l'ouest de la cabane et de l'aire d'atterrissage des hélicoptères. Elle suit ensuite cette crête en sud pour se trouver au sud-ouest du sommet de Post Office Hill à 169° 11 30'' E, 77° 28 00'' S, avant de suivre la ligne de longitude jusqu'à un point situé au 169° 11 30'' E, 77° 31 00'' S, qui est proche du sommet du pic Bomb (740 m). La ligne de démarcation descend la crête sud-est du pic Bomb jusqu'à Igloo Spur au 169° 20 00'' E, 77° 32 00'' S et, de là, vers l'est le long de la latitude 77° 32 00'' S jusqu'à la ligne de démarcation est au 169° 28 00'' E.
Le sol libre de glace au cap Crozier est d'origine volcanique récente, de nombreux cônes et cratères parsemant les douces pentes de scories et de lave basaltique à grains fins. Plusieurs de ces collines, y compris Post Office Hill, abritent les colonies de manchots des vents qui soufflent en sud-ouest. À la surface, il y a de nombreuses bombes volcaniques et d'autres preuves de petites explosions volcaniques. Au sud de la zone, des falaises côtières adjacentes au plateau de glace s'élèvent pour atteindre en certains endroits 150 m de haut. Les faces des falaises font état de lave litée et de tufs palagomite de couleur brune avec plusieurs parcelles lenticulaires de basalt columnaire vers la base. On peut trouver de grands rochers d'origine continentale transportés par l'action glaciaire du côté nord du cap Crozier. Les vents dominants tendent à venir d'entre le sud-ouest et l'ouest, les températures étant en général plus froides de quelque 8° que les températures à McMurdo Sound.
C'est en octobre 1902 qu'a été découverte la colonie de manchots empereurs (Aptenodytes forsteri) par R.S. Skelton, un membre de l'expédition Discovery de Scott. La présence de cette colonie dépend de la glace de mer coincée entre des crevasses dans la plate-forme glaciaire de Ross où il est contigu au cap Crozier. La taille de la colonie est limitée par la zone et l'état de la banquise côtière, qui touche également la disponibilité de sites de reproduction abrités des vents katabatiques descendant du mont Terror. L'emplacement de la colonie varie d'une année sur l'autre et la colonie se déplace durant une saison de reproduction, commençant la saison près de la côte pour s'éloigner au fur et à mesure que l'envol approche. La population en reproduction a fortement fluctué depuis le début du siècle, 400 adultes ayant été signalés en 1902, 100 en 1911 et 1 300 en 1969. Le nombre des oisillons en nids et le succès de l'envol de la colonie ont également varié (Tableau 1).


Tableau 1. Recensements des oisillons vivants de manchots empereurs au cap Crozier, 1983-2006




ANNÉE

OISILLONS

ANNÉE

OISILLONS

ANNÉE

OISILLONS

ANNÉE

OISILLONS

1983

78

1993

?

1998

1 108

2003

333 (a)

1986

?

1994

645

1999

798

2004

475

1989

?

1995

623

2000

1201

2005

0

1990

324

1996

859

2001

0

2006

339 (b)

1992

374

1997

821

2002

247

 

 

Source : Barber-Meyer, Kooyman et Ponganis 2008.
a) Tous les oisillons n'ont pas été recensés à cause de l'état accidenté de la glace et on a donc supposé l'existence d'un oisillon par adulte recensé.
b) G. Kooyman, communication personnelle, novembre 2007.


En 2000, une section de la plate-forme glaciaire de Ross a vêlé pour former un iceberg long de 295 km et large de 40 km. En 2001, un fragment de cet iceberg connu comme B15A et un autre iceberg (C16) se sont établis près de l'île de Ross. Ces icebergs ont eu un impact majeur sur la distribution et la production primaire de glace de mer et ils ont empêché l'arrivée de manchots empereurs. En 2001 et durant plusieurs années après, les icebergs C16 et B15A ont eu un impact sur le succès reproducteur et l'emplacement des colonies de manchots empereurs et Adélie en bloquant l'accès aux aires d'alimentation et en détruisant leurs habitats de nidification. En 2005, la colonie de manchots empereurs demeurait très en deçà de sa taille d'avant 2000, ne donnant aucun signe de reproduction (Kooyman et al. 2007). Nonobstant, la colonie était en 2006 retournée à son emplacement avant l'iceberg et 339 oisillons étaient nés (G. Kooyman, communication prsonnelle, novembre 2007 ; Tableau 1).
Un étude approfondie de la population de manchots Adélie a été faite au cap Crozier les étés australs 1961-1962 à 1981-1982, de 2 000 à 5 000 oisillons bagués chaque année. Il y a au cap Crozier deux colonies de manchots Adélie (Pygoscelis adeliae), connues qu'elles sont sous le nom de colonies de l'est et de l'ouest. Elles sont séparées d'environ 1 km par une crête haute de 45 m et un champ de glace en pente à travers lequel les oiseaux ne voyagent pas. Un littoral long de 1,6 km avec trois plages que séparent des affleurements rocheux donne aux manchots un accès à la colonie de l'ouest. En revanche, la colonie de l'est a une plage rocheuse large de 50 et 550 m de falaises de mer. La population de ces deux colonies a considérablement augmenté ces 50 dernières années, le nombre de couples reproducteurs s'établissant à 65 000 en 1958, à 102 500 en 1966 et à 177 083 en 1987. Ce nombre est tombé à 136 249 en 1989 et à 106 184 en 1994. En 2000, le nombre de couples reproducteurs a été estimé à 118 772 (sur la base d'une projection tirée de recensements de quelques sous-colonies) (Ainley et al., 2004). Ensemble, les populations des colonies de l'est et de l'ouest en font l'une des colonies les plus grandes de l'Antarctique. La présence des icebergs B15A et C16 de 2001 à 2005 a eu un impact significatif sur la colonie de manchots Adélie au cap Crozier (Arrigo et al., 2002).
Environ 1 000 couples de labbes de l'Antarctique (Catharacta maccormicki) se reproduisent sur des terres libres de glace qui entourent la colonie de manchots Adélie. Une étude démographique de cette colonie a commencé en 1961-62 et elle se poursuivait en 1996-97. Des manchots à jugulaire (Pygoscelis antarctica), des océanites de Wilson (Oceanites oceanicus), de pétrels des neiges (Pagadroma nivea), des pétrels de l'Antarctique (Thalassoica antarctica), des fulmars boréaux (Fulmaris glacialoides), des pétrels géants (Macronectes giganteus), des goélands dominicains (Larus dominicanus) et des labbes de l'Antarctique venus de sites de reproduction se trouvant plus au nord ont été signalés au cap Crozier.
Des phoques de Weddell (Leptonychotes weddellii) se reproduisent dans la zone, environ 20 jeunes ayant été répertoriés ces dernières années. Des léopards des mers (Leptonyx hydrurga) fréquentent la zone, environ 12 d'entre eux étant considérés comme des visiteurs réguliers tandis qu'on aperçoit couramment des phoques crabiers (Lobodon carcinophagus) en mer et sur des banquises de glace dans les environs. Au nombre des autres mammifères fréquemment aperçus dans la zone figurent les épaulards (Orcinus orca) dont plusieurs types différents ont été reconnus.
On peut trouver des algues partout dans la zone sur de larges parcelles de neige ainsi que sur des sols et des roches, souvent en dessous de la couche de surface du sol. De grandes aires d'algues des neiges vertes, qui couvrent plus de 4 ha, peuvent être trouvées dans le nord de la zone dans des champs de neige à la périphérie de la colonie de manchots Adélie et des aires de nidification de labbes (Broady 1989). Des parcelles particulièrement grandes ont été signalées dans la vallée remplie de neige qui est située entre deux collines côtières à l'extrémité nord de la colonie de manchots Adélie, avec un vert teinté de neige sur au moins un hectare. Toutefois, l'ampleur des algues de neige n'est pas toujours évidente, la couleur verte n'étant souvent pas révélée tant qu'une croûte de glace blanche à la surface ne s'est pas brisée. Les échantillons d'algues de neige sont dominées par une espèce de Chlamydomonas et associées à des filaments et diatomes occasionnels du type Ulothrix. Pour qu'elles poussent, il leur faut de l'eau de fonte qui s'infiltre durant l'été ainsi que des nutriments issus des colonies d'oiseaux.
Prasiola crispa pousse dans des courants d'eau lents à proximité des colonies de manchots et l'on trouve des croissances torsadées de P. calophylla là où de l'eau s'infiltre au-dessus de pierres sur les tabliers d'éboulis. On trouve partout dans la zone maints petits étangs dont la taille varie de 1 m de diamètre à 150 m dans le cas d'un lac situé immédiatement au sud du Knoll. Les quatre étangs situés dans les colonies de manchots contiennent d'abondantes populations de phyplancton Chlamydomonas cf. Snowiae tandis que les étangs ailleurs alimentent des croissances velds benthiques rouge foncé à bleu-vert foncé que dominent les oscillatoriacées. On trouve des algues épilithiques (dominées par Gloeocapsa, Nostoc et Scytonema) sous la forme de croûtes noirâtres qui couvrent la surface des rochers lorsque l'eau de fonte s'infiltre.
Les mousses sont éparses et disséminées dans leur distribution, la plupart se présentant sous la forme d'un coussin isolé ou d'un petit nombre de ces coussins dont le diamètre ne dépasse pas 10 cm. Des croissances plus abondantes peuvent être vues jusqu'à un demi kilomètre au nord-est de la cabane du côté nord et nord-ouest face aux pentes ainsi que sur les pentes immédiatement au-dessus des falaises côtières à environ 1 km au sud des colonies de manchots. Les espèces de mousses qui poussent au cap Crozier n'ont pas encore été identifiées.
Des lichens de couleur orange incrustants sont présents dans des cavités peu profondes, sur des affleurements rocheux et des pierres cependant que des bryophytes incrustants le sont sur des tabliers situés au-dessus des colonies de manchots. Également adjacents à l'igloo en pierre de Wilson, on trouve le lichen frutescent Usnea et le lichen foliacé Umbilicaria, tous deux d'une couleur plus terne mais à la structure plus complexe. On trouve des croûtes algaires vertes partout dans la zone.


6. ii) Zones d'accès restreint et gérées à l'intérieur de la zone


Aucune.


6. iii) Structures à l'intérieur et près de la zone


La cabane du cap Crozier (États-Unis d'Amérique) (169° 11 14''E, 77° 27 39''S) est située du côté nord-ouest d'un pic bas (connu localement sous le nom de `Pic Pat') (Cartes 1 et 2). Un répétiteur de communications radio est installé au dessus de la cabane sur une base saisonnière (Carte 2). Une cache d'observation datant des programmes de recherche effectués durant les années 60 à 80 est située à la base de Post Office Hill (du côté nord). Une vieille cabane `Jamesway' a été construite sur une petite terrasse à environ 1 km au nord-est de la cabane actuelle (Carte 2). Elle a cependant été détruite par le feu et tous les débris de la cabane ont depuis été enlevés. Des matériaux tels que des clous, des vis et des charnières demeurent sur le site.
Un panneau de messages historique, désigné comme le site et monument historique n° 69 en application de la mesure 4 (1995) est situé dans la colonie ouest sur la côte nord-est de la zone (169° 16 14''E, 77° 27 15''S). Il a été utilisé par l'expédition antarctique nationale britannique 1901-1904 pour fournir des informations aux navires de secours de l'expédition. Une cabane en roches historique connue sous le nom d'igloo en pierre de Wilson (site et monument historique n° 21) (169° 17 48''E, 77° 31 48''S) se trouve sur Igloo Spur (Carte 1).


6. iv) Emplacement d'autres zones protégées
à proximité directe de la zone


Les zones protégées les plus proches du cap Crozier se trouvent sur l'île de Ross. Ce sont : la baie Lewis (ZSPA n° 156), le site de l'accident d'avion de 1979 (DC-10), est la plus proche et 45 km à l'ouest ; Tramway Ridge (ZSPA n° 130) près du sommet du mont Erebus se trouve 55 km à l'ouest ; Discovery Hut sur la péninsule de pointe Hut (ZSPA n° 158 et SMH n° 18) ; les hauteurs Arrival (ZSPA n° 122) se trouvent à 70 km au sud-ouest adjacentes qu'elles sont à la station McMurdo ; le cap Royds (ZSPA n° 121) ; la baie Backdoor (ZSPA n° 157 et SMH n° 15) ; et le cap Evans (ZSPA n° 155) se trouvent 75 km à l'ouest ; et la vallée New College (ZSPA n° 116) se trouve à 75 km au nord-ouest au cap Bird.


7. Critères de délivrance d'un permis


L'accès à la zone est interdit sauf si un permis est délivré par une autorité nationale compétente. Les conditions de délivrance d'un permis pour entrer dans la zone sont les suivantes :
― Un permis est délivré pour des travaux de recherche scientifique, en particulier des recherches sur l'avifaune ainsi que sur les assemblages de végétation dans la zone, ou à des fins de gestion ou des fins éducatives essentielles.
― L'accès aux sites historiques peut être autorisé pour répondre à des buts scientifiques, éducatifs ou historiques ou à des buts de gestion à condition que les déplacements à l'intérieur de la zone soient limités à l'accès aux sites historiques.
― Les mesures prises ne porteront pas atteinte aux valeurs écologiques, scientifiques ou historiques de la zone.
― Toutes les activités de gestion le sont à l'appui du plan de gestion.
― Les actions autorisées le sont conformément au plan de gestion.
― Le permis ou une copie sera emporté à l'intérieur de la zone.
― Un rapport sera remis à l'autorité désignée dans le permis.
― Les permis seront délivrés pour une période donnée.


7. i) Accès à la zone et déplacements
à l'intérieur de celle-ci


L'accès à la zone peut se faire à pied ou en hélicoptère. L'emploi de véhicules terrestres à l'intérieur de la zone est interdit.
Les aéronefs peuvent être exploités et atterrir à l'intérieur de la zone sous réserve qu'ils respectent rigoureusement les conditions suivantes :
― Tous les survols de la zone à des fins autres que l'accès auront lieu à une hauteur supérieure à 750 m au dessus du sol sauf lorsqu'ils sont spécifiquement autorisés à des fins scientifiques.
― La principale aire désignée pour l'atterrissage des hélicoptères est située au 169° 11 25'' E, 77° 27 42'' S (altitude de 240 m) (Carte 2). Elle se trouve en dessous et à 150 m au nordouest de la cabane de terrain du cape Crozier (Etats-Unis d'Amérique) et elle est indiquée par un cercle de roches peintes en orange brillant. Une autre aire d'atterrissage secondaire est située à 150 m au dessus de la cabane et elle peut également être au besoin utilisée.
― Une troisième aire d'atterrissage désignée se trouve au dessus et à 350 m au nord-ouest de l'igloo de pierre de Wilson (Carte 1) dans une zone au terrain relativement plat.
― Lorsqu'ils s'avèrent nécessaires à des fins scientifiques, éducatives ou de gestion, les atterrissages peuvent s'effectuer ailleurs dans une zone sous réserve qu'un permis les autorise spécifiquement.
― Pour minimiser les risques de survol accidentel de colonies d'oiseaux, les pilotes d'hélicoptère qui accident à la zone pour la première fois devront être accompagnés d'un autre pilote qui a déjà volé dans la zone.
― L'utilisation de grenades fumigènes est interdite à moins que cela ne soit absolument nécessaire pour des raisons de sécurité et toutes les grenades doivent être récupérées.
― Lorsqu'ils transportent des visiteurs auxquels un permis a été délivré, il est interdit aux pilotes, membres de l'équipage et passagers en route ailleurs sur des hélicoptères de se déplacer à pied au delà du voisinage immédiate de l'aire d'atterrissage désignée et de la cabane de terrain à moins qu'un permis ne les autorise à le faire.
― La circulation piétonnière doit être maintenue au minimum nécessaire compatible avec les objectifs des activités autorisées et tout doit être mis en œuvre pour en minimiser les effets.
― Lorsqu'ils se déplacent à pied dans les colonies d'oiseaux, les visiteurs autorisés doivent rester sur les pistes naturelles qu'empruntent les manchots et ils ne doivent pas s'approcher de nids occupés sauf à des fins scientifiques ou à des fins de gestion. Grand soin doit être pris de ne pas piétiner les nids lorsqu'ils se déplacent à travers les territoires occupés par des labbes.
― Les visiteurs doivent éviter de marcher sur la végétation visible et grand soin doit être pris lorsqu'ils marchent dans des zones au sol humide où la circulation à pied peut facilement endommager les sols et les communautés végétales et algaires de nature délicate tout en dégradant la qualité de l'eau.


7. ii) Activités menées ou pouvant être menées dans la zone,
y compris les restrictions relatives à la durée et à l'endroit


Les activités qui peuvent être menées à l'intérieur de la zone sont les suivantes :
― Travaux de recherche scientifiques ou visites éducatives qui ne porteront pas atteinte à l'écosystème de la zone.
― Activités de gestion essentielles, y compris la surveillance.
― Visites de sites historiques pour des raisons scientifiques, éducatives ou historiques et pour des raisons de gestion ou des raison historiques sujettes aux conditions décrites dans le présent plan.
― Activités dont le but est de préserver ou protéger les ressources historiques que renferme la zone.


7. iii) Installation, modification ou enlèvement de structures


Aucune structure ne doit être érigée dans la zone sauf si un permis l'autorise.
― Tous les matériels scientifiques installés dans la zone doivent être autorisés par un permis et clairement identifiés par pays, nom du principal chercheur et année d'installation. Tous ces articles doivent être faits de matériaux qui posent un risque minimal de contamination de la zone.
― L'enlèvement de matériel spécifique pour lequel le permis a expiré sera du ressort de l'autorité qui a délivré le permis original et il sera l'un des critères régissant la délivrance du permis.


7. iv) Emplacement des camps


Les camps à l'intérieur de la zone doivent se trouver dans un rayon de 100 m de la cabane (169° 11 14''E, 77° 27 39''S). Ils sont autorisés à l'extérieur du voisinage de la cabane lorsqu'il est nécessaire d'accéder à des parties éloignées de la zone. Ces camps devront de préférence se trouver en des sites qui ont été utilisés dans le passé, qui n'ont pas de végétation ou qui ne sont pas occupés par des oiseaux en phase de reproduction, et ils devront être installés sur de la neige ou un terrain couvert de glace s'il est disponible. Les chercheurs devront consulter l'autorité nationale appropriée pour obtenir des informations à jour sur les sites où il est conseillé de camper.


7. v) Restrictions sur les matériaux et organismes
pouvant être introduits dans la zone


― Aucun animal vivant, aucune forme végétale, aucun microorganisme et aucun type de sol ne seront introduits délibérément dans la zone et les mesures de précaution énumérées cidessous seront prises pour les protéger d'une introduction accidentelle ;
― Pour aider à préserver les valeurs écologiques et scientifiques de la zone, les visiteurs doivent prendre des mesures de précaution spéciales contre les introductions. Sont un motif de préoccupation particulier les introductions de microbes, d'invertébrés et de végétation en provenance de sols d'autres sites antarctiques, y compris de stations, ou de régions extérieures à l'Antarctique. Pour minimiser le risque de ces introductions, les visiteurs doivent nettoyer à fond leurs chaussures et tout le matériel qu'ils utiliseront dans la zone ― en particulier le matériel et les repères d'échantillonnage ― avant d'y accéder ;
― Compte tenu de la présence au cap Crozier de colonies d'oiseaux en phase de reproduction, aucun produit de la volaille, y compris les produits contenant des œufs en poudre non cuits, et les déchets de ces produits, ne doivent être introduits dans la zone ;
― Aucun herbicide ou pesticide ne sera introduit dans la zone ;
― Tous autres produits chimiques, y compris les radionucléides ou les isotopes stables, qui peuvent être introduits pour des raisons scientifiques ou raisons de gestion visées dans le permis, seront enlevés de la zone à ou avant la conclusion de l'activité pour laquelle le permis a été délivré ;
― Tous autres produits chimiques, y compris les radionucléides ou les isotopes stables, qui peuvent être introduits pour des raisons scientifiques ou raisons de gestion visées dans le permis, seront enlevés de la zone à ou avant la conclusion de l'activité pour laquelle le permis a été délivré ;
― Combustible, aliments et autres matériaux ne doivent pas être stockés dans la zone à moins qu'ils ne s'avèrent indispensables pour l'activité pour laquelle le permis a été délivré ou qu'ils se trouvent dans une cache d'urgence autorisée par une autorité appropriée ;
― Tous les matériaux introduits dans la zone pour une période donnée uniquement seront enlevés à ou avant la conclusion de ladite période et ils seront stockés et gérés de telle sorte que le risque de leur introduction dans l'environnement soit minimisé ;
― S'il se produit une introduction qui risque de porter atteinte aux valeurs de la zone, il est encouragé de l'éliminer uniquement où l'impact ne sera vraisemblablement pas plus grand que celui qu'aurait lé décision de laisser le matériau sur place in situ.


7. vi) Prélèvement de végétaux et capture d'animaux
ou perturbations nuisibles à la faune et la flore


Le prélèvement de végétaux et la capture d'animaux ou perturbations nuisibles à la faune et la flore sont interdits, sauf avec un permis distinct délivré conformément à l'article 3 de l'annexe II du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement par l'autorité nationale compétente uniquement à cette fin.


7. vii) Ramassage ou enlèvement de toute chose
qui n'a pas été apportée dans la zone par un visiteur


Des matériaux peuvent être ramassés ou enlevés de la zone uniquement avec un permis et ils doivent être limités au minimum nécessaire pour répondre à des besoins scientifiques ou des besoins de gestion.
Les matériaux d'origine humaine qui risquent de porter atteinte aux valeurs de la zone et qui n'ont pas été apportés dans la zone par le détenteur d'un permis ou pour lesquels une autorisation n'a pas été donnée, peuvent être enlevés de n'importe quelle partie de la zone à moins que l'impact de leur enlèvement ne soit vraisemblablement plus grand que celui de la décision de laisser les matériaux sur place. Si tel est le cas, l'autorité compétente doit en être notifiée.
A moins que le permis ne les autorise spécifiquement à le faire, il est interdit aux visiteurs d'interférer avec la rénovation de l'igloo en pierre de Wilson ou d'essayer de le rénover, ou de manipuler, prendre ou endommager des objets. Si de récents changements, des dommages ou de nouveaux objets sont découverts, l'autorité nationale compétente doit en être notifiée. Le transfert ou l'enlèvement d'objets pour les préserver ou les protéger ou pour rétablir l'exactitude historique est autorisé sous réserve de la délivrance d'un permis.


7. viii) Élimination des déchets


Tous les déchets, y compris les déchets humains, seront enlevés de la zone.


7. ix) Mesures nécessaires pour faire en sorte que les buts
et objectifs du plan de gestion continuent à être atteints


Tous les sites spécifiques qui font l'objet d'une surveillance à long terme seront balisés de manière appropriée.


7. x) Rapports de visites


Les Parties doivent s'assurer que le principal détenteur de chaque permis délivré soumet à l'autorité compétente un rapport décrivant les activités menées dans cette zone. Ce rapport doit inclure, s'il y a lieu, les renseignements identifiés dans le formulaire du rapport de visite qui figure à l'appendice 4 de la résolution 2 (1998) (CPE I).
Les Parties doivent conserver une archive de ces activités et, lors de l'échange annuel d'informations, fournir une description synoptique des activités menées par les personnes relevant de leur juridiction, avec suffisamment de détails pour permettre une évaluation de l'efficacité du plan de gestion. Les Parties doivent, dans la mesure du possible, déposer les originaux ou les copies de ces rapports dans une archive à laquelle le public pourra avoir accès afin de maintenir ainsi une archive d'usage. Cette archive sera utilisée et pour réexaminer le plan de gestion et pour organiser l'utilisation scientifique du site.
L'autorité appropriée doit être notifiée de toutes les activités menées ou mesures prises et/ou de tous les matériels rejetés et non enlevés qui ne figuraient pas dans le permis autorisé.


8. Bibliographie


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Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 150 du 01/07/2010 texte numéro 11




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 150 du 01/07/2010 texte numéro 11