Efficacité :
Pour un patient donné, il n'y a pas de critère clinique permettant de prévoir la réponse au traitement.
En cas de poussée, il n'y a pas de contre-indication à la mise en œuvre d'une corticothérapie.
Chez les patients répondeurs, après 2 ans de traitement, une évaluation clinique globale devra être faite. La décision de poursuivre le traitement au-delà devra être prise au cas par cas en fonction des résultats cliniques.
Chez les patients non répondeurs, il est souhaitable de pratiquer la recherche d'une activité neutralisante sérique anti-interféron. L'apparition d'une activité neutralisante est associée à une moindre efficacité clinique pour ce qui est de l'action sur les poussées. Certaines analyses suggèrent que cet effet pourrait être plus important chez les patients dont l'activité neutralisante est plus élevée. La décision de poursuivre ou d'interrompre le traitement devra reposer sur l'activité clinique de la maladie plutôt que sur l'activité neutralisante.
Tolérance :
Une numération-formule sanguine, une numération plaquettaire et un dosage des enzymes hépatiques (ALAT-ASAT) devront être réalisés régulièrement au cours du traitement (tous les mois les 3 premiers mois puis tous les 3 mois).
Une élévation des transaminases sériques nécessitera une surveillance étroite et le traitement devra être interrompu si les taux augmentent de façon significative (plus de 3 fois la valeur normale) ou s'ils sont associés à des symptômes suggérant la survenue d'une hépatite. En l'absence de signes cliniques d'atteinte hépatique et après normalisation des enzymes hépatiques, la reprise du traitement pourra être envisagée avec un suivi du bilan hépatique approprié.
Les patients à risques (antécédents de troubles dépressifs ou de troubles épileptiques, patient ayant une anémie, une thrombopénie, une leucopénie [isolées ou associées]), patient ayant un trouble cardiaque, une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique sévère) doivent faire l'objet d'une surveillance particulièrement attentive.
L'arrêt du traitement doit être envisagée en cas de :
― progression du handicap sur une période de 6 mois, malgré le traitement par EXTAVIA ;
― recours à au moins trois cures de corticoïdes ou d'ACTH au cours d'une année de traitement par EXTAVIA.
En cas de réactions graves d'hypersensibilité telles que bronchospasme, réaction anaphylactique, l'administration d'EXTAVIA doit être interrompue et un traitement médical approprié rapidement instauré.
L'arrêt du traitement par EXTAVIA doit être envisagé chez les patients présentant des symptômes de dépression.
La survenue d'effets graves ou inattendus doit être obligatoirement notifiée par les professionnels de santé au centre régional de pharmacovigilance.
Laboratoire titulaire de l'AMM : NOVARTIS PHARMA SAS
Coût du traitement :
CODE CIP |
NOM DE LA SPÉCIALITÉ et conditionnements |
PRIX PUBLIC (en euros) |
34009 386 554 5 2 |
EXTAVIA 250 microgrammes/ml, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 15 flacons en verre. |
827,31 |