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Article (Décision no 98-907 du 13 novembre 1998 proposant les évaluations prévisionnelles du coût du service universel et les contributions des opérateurs pour l'année 1999 et fixant les règles employées pour cette évaluation)

Article (Décision no 98-907 du 13 novembre 1998 proposant les évaluations prévisionnelles du coût du service universel et les contributions des opérateurs pour l'année 1999 et fixant les règles employées pour cette évaluation)

Conclusion sur le coût net de la péréquation géographique

Sur la base des règles précédemment décrites, l'Autorité évalue à 1 150 millions de francs le coût net des obligations de péréquation géographique.

Ce coût C 2 a été évalué de façon prévisionnelle à 2 717 millions de francs pour l'année 1998.

L'écart entre les évaluations prévisionnelles pour l'année 1998 et pour l'année 1999 provient, d'une part, du passage d'une évaluation forfaitaire à l'établissement d'un modèle d'évaluation du coût des abonnés non rentables et, d'autre part, d'améliorations apportées aux règles de calcul. Ces améliorations ont consisté à :

- allouer les coûts des sous-répartiteurs et des points de concentration en fonction du nombre de paires et non en fonction de la longueur des câbles comme il avait été fait pour l'évaluation prévisionnelle 1998 ;

- décomposer le coût de branchement-raccordement en trois activités : l'intervention sur la ligne, l'intervention sur les installations et le déplacement lié aux interventions ;

- décrire la fonction de coût du câble selon les prix constatés auprès d'industriels ;

- prendre en compte des prix de marché de génie civil différencié entre les zones ;

- allouer les recettes de raccordements exceptionnels aux classes de densité les plus faibles ;

- allouer les coûts d'administration des ventes en fonction des recettes des lignes et non en fonction du nombre de lignes.

L'Autorité a progressé dans la constitution de modèles opposables et transparents comme elle s'y était engagée. Quelques améliorations pourront encore leur être apportées :

- une meilleure description par France Télécom des caractéristiques de ses réseaux locaux ;

- la prise en compte fine de la distribution des abonnés au sein des zones locales ;

- la prise en compte des meilleures technologies industriellement disponibles ;

- une meilleure modélisation de la répartition des recettes entre zones.