(Traduit de l'anglais)
AMBASSADE
DES ÉTATS-UNIS
D'AMÉRIQUE
Paris, le 2 février 2005.
Monsieur Jacques Huntzinger, Ambassadeur itinérant en charge de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire, Ministère des Affaires étrangères, République française
Monsieur l'Ambassadeur,
J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre n° 1128/DIS de ce jour dont la teneur est la suivante :
« A la suite des entretiens qui se sont déroulés entre des représentants de nos deux gouvernements au sujet des modalités d'application de l'accord du 18 janvier 2001 et concernant les comptes débiteurs, les comptes gérés sous administration provisoire et les comptes de ressortissants résidant à l'étranger pendant la période 1940-1944, j'ai l'honneur de vous proposer ce qui suit :
« 1. Conformément au point I.C de l'annexe B à l'accord du 18 janvier 2001, en cas de pluralité de comptes, le solde des comptes débiteurs à la date de leur blocage n'est pas déduit du montant total de l'indemnisation accordée au titre des comptes créditeurs.
« 2. Les titulaires ou les ayants droit de titulaires de comptes certifiés gérés sous administration provisoire pendant la période 1940-1944, indemnisés par l'Etat français d'un montant inférieur à 3 000 USD, peuvent prétendre à un complément d'indemnisation jusqu'à 3 000 USD pris sur le fonds prévu au point I.F.2 de l'annexe B à l'accord du 18 janvier 2001.
« 3. Les titulaires ou les ayants droit de titulaires présumés de comptes en France résidant à l'étranger pendant la période 1940-1944 se voient reconnaître le plein effet de la déclaration sur l'honneur qu'ils ont souscrite.
« Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'indiquer si les dispositions qui précèdent rencontrent l'agrément de votre gouvernement. Dans ce cas, cette lettre et votre réponse constitueront un échange de lettres entre nos deux gouvernements sur les modalités d'application de l'accord susmentionné du 18 janvier 2001, tel qu'interprété par les échanges de lettres des 7 et 10 août 2001 et des 30 et 31 mai 2002. »
J'ai l'honneur de vous faire part de l'agrément de mon gouvernement sur les dispositions qui précèdent. Par conséquent, votre lettre et la présente réponse constituent un échange de lettres entre nos deux gouvernements sur les modalités d'application de l'accord susmentionné du 18 janvier 2001, tel qu'interprété par les échanges de lettres des 7 et 10 août 2001 et des 30 et 31 mai 2002.
Je vous prie d'agréer, Monsieur l'Ambassadeur, les assurances de ma très haute considération.