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Article (Décret n° 2001-99 du 31 janvier 2001 portant modification du décret n° 68-756 du 13 août 1968 pris pour l'application de l'article L. 28 (3e alinéa) du code des pensions civiles et militaires de retraite)

Article (Décret n° 2001-99 du 31 janvier 2001 portant modification du décret n° 68-756 du 13 août 1968 pris pour l'application de l'article L. 28 (3e alinéa) du code des pensions civiles et militaires de retraite)

V. - Arthropathies

En cas d'affection causale complexe, un avis spécialisé auprès d'un rhumatologue ou d'un interniste peut être souhaitable.

V.1. Athropathies mécaniques

Ce sont celles qui affectent les jointures. On peut citer comme origine :

- les traumatismes ;

- l'arthrose primitive ou secondaire ;

- l'ostéonécrose idiopathique ou secondaire, éventuellement professionnelle ;

- les tumeurs bénignes à proximité des petites jointures ;

- le cas particulier du Paget avec retentissement articulaire de proximité et lésions du rachis ;

- l'hémarthrose récidivante des arthropathies hémophiliques.

Pour fixer le taux, il conviendra de se reporter au paragraphe de chacune des articulations concernées auxquelles on rajoutera le taux de l'affection causale, si cela est nécessaire.

V.2. Arthropathies inflammatoires :

- spondylarthrite ankylosante : taux à fixer en fonction de l'enraidissement, éventuellement atteinte des hanches (coxite) ;

- rhumatisme psoriasique : localisation assez fréquemment articulaire distale destructrice (mains, pieds). Le taux est fixé selon les critères de chaque articulation concernée. L'avis d'un rhumatologue est nécessaire ;

- certaines affections appartenant au groupe des maladies de système (voir ce paragraphe).

V.3. Arthropathies dues à des micro-cristaux

Il s'agit d'un groupe d'atteintes articulaires correspondant à la chondro-calcinose articulaire (CCA), parfois seulement secondaire à une hyperparathyroïdie, à la goutte, au rhumatisme à hydroxy-apatite.

L'atteinte articulaire doit être individualisée du contexte de l'affection principale par ailleurs chiffrée et majorée en conséquence.

Dans les formes idiopathiques qui sont les plus fréquentes, le taux doit tenir compte de la gêne articulaire.

V.4. Arthropathies associées à des infections :

- arthrite infectieuse qui en cas de synovectomie chirurgicale laisse un enraidissement articulaire ;

- l'arthrite tuberculeuse.

On peut citer encore les séquelles :

- d'ostéo-arthrite traînante ;

- de spondylodiscite.

Ces dernières sont responsables de douleurs et raideur, d'effondrement vertébral avec gibbosité.

Possibilité de complications neurologiques (médullaires ou radiculaires), voir chapitre « Système nerveux ».