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Article Annexe (Arrêté du 17 mars 2004 relatif au titre professionnel d'horloger(ère) réparateur(trice))

Article Annexe (Arrêté du 17 mars 2004 relatif au titre professionnel d'horloger(ère) réparateur(trice))


A N N E X E


INFORMATIONS REQUISES POUR L'INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES
Intitulé :
Titre professionnel : d'horloger(ère) réparateur(trice).
Niveau : V.
Code NSF : 251 r.


Résumé du référentiel d'emploi


L'horloger(ère) réparateur(trice) assure la remise en état de tous les systèmes d'd'horlogerie de gros et petit volume : montres, chronographes, horloges et pendules (mécaniques et électroniques).
L'horloger(ère) réparateur(trice) travaille généralement seul(e) et de façon autonome à son compte en tant qu'artisan, chez un d'horloger-bijoutier, au service après-vente d'une marque horlogère, dans un atelier de réparation agréé par une ou plusieurs marques.
Il (elle) travaille essentiellement en position assise devant un établi spécifique (attention visuelle permanente, utilisation d'une loupe et de petits outils spéciaux).
L'horloger(ère) réparateur(trice) travaille pour le compte de clients avec lesquels il (elle) discute : conditions, prix, délais...
Il (elle) traite aussi avec des fournisseurs pour les approvisionnements nécessaires aux réparations : pièces détachées, produits, documents techniques.
A l'occasion d'une restauration d'appareil ancien (montre ou pendule), l'horloger(ère) réparateur(trice) peut être amené(e) à fabriquer lui (elle)-même des pièces en utilisant des moyens d'usinage spécifiques aux pièces d'd'horlogerie.


Capacités attestées et descriptif
des composantes de la certification
1. Assurer la gestion technique, commerciale et organisationnelle
liée à l'emploi d'horloger réparateur


Accueillir un client, identifier et analyser sa demande d'intervention sur un produit d'horloger, afin de lui proposer une solution techniquement et commercialement satisfaisante.
Elaborer un devis détaillé en utilisant la documentation technique horlogère et en évaluant des temps de main-d'oeuvre.
Assurer l'approvisionnement et la gestion des différents stocks (pièces horlogères, produits consommables et documents techniques) en tenant compte des évolutions technologiques et des politiques techniques et commerciales de l'entreprise.
Assurer la maintenance du (ou des) postes de travail, des outillages et des appareils de mesure spécifiques à la réparation horlogère.


2. Concevoir, définir, réaliser ou adapter des pièces horlogères


Analyser, modifier ou réaliser le croquis ou le dessin côté d'une pièce horlogère, en vue de sa fabrication.
Fabriquer ou modifier, en utilisant les outillages à main, les machines et moyens de contrôle spécifiques des pièces horlogères unitaires dans le respect de la qualité du produit d'origine.


3. Assurer les opérations de maintenance
de tous types d'appareils horaires


Assurer le démontage complet et le nettoyage de tout type de mécanisme d'horlogerie en respectant les règles de manipulation et de classement des pièces.
Localiser les fonctions ou organes défaillants d'un mouvement d'horlogerie, analyser les causes, établir un diagnostic et prendre les mesures correctives adaptées.
Assurer le remontage de tout mécanisme d'horlogerie, tout en lubrifiant aux moments opportuns et dans le respect du plan d'huilage.
Effectuer l'ajustement de la marche, à l'aide d'appareils d'étalonnage, en respectant les normes de réglage propres à chaque mouvement ou type d'appareil horaire.
Effectuer des opérations d'emboîtage, en respectant les règles de contrôle final et d'étanchéité propres à chaque type d'appareil horaire.


Secteurs d'activités ou types d'emploi
accessibles par le détenteur du titre


Secteur de l'horlogerie.
Code ROME :
44324 - Maintenicien en microsystèmes d'horlogers et photographiques.
Réglementation de l'activité :
Néant.
Autorité responsable de la certification :
Ministère chargé de l'emploi.
Bases légales et réglementaires :
Loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale ;
Décret n° 2002-1029 du 2 août 2002 ;
Arrêté du 25 novembre 2002.