V. - Séquelles neuro-vasculaires faciales
V.1. Séquelles motrices
Paralysie faciale :
Les séquelles fonctionnelles seront appréciées par un bilan complémentaire avec recherche du réflexe stapédien, électromyogramme et une électro-neuronographie :
- paralysie faciale unilatérale partielle....................
0 à 5 %
- paralysie faciale unilatérale totale....................
5 à 10 %
- diplégie faciale....................
5 à 15 %
- hémispasme facial....................
0 à 5 %
Ce dernier taux est à rajouter aux précédents en cas d'association.
L'existence de complications ophtalmologiques doit faire l'objet d'une appréciation complémentaire.
Paralysie de la langue :
- paralysie incomplète de la langue....................
5 à 15 %
- paralysie complète de la langue....................
30 à 40 %
Paralysie du voile du palais :
Les séquelles seront évaluées en fonction des troubles de la déglutition et de la phonation engendrés.
V.2. Séquelles sensitives
Territoire du nerf sous-orbitaire....................
1 à 5 %
Territoire du nerf alvéolaire inférieur....................
1 à 5 %
Territoire du nerf lingual....................
1 à 5 %
Algie vasculaire de la face de nature vaso-motrice et non neurologique....................
2 à 5 %
Territoire des nerfs alvéolaires inférieur et supérieur....................
5 à 10 %
Névralgie du trijumeau : voir chapitre « Système nerveux ».
VI. - Troubles de la fonction phonatoire
Troubles de la voix :
- voix parfaitement compréhensible et audible même en atmosphère bruyante et au téléphone et avec les étrangers, n'entraînant ni hésitation ni fatigue avec débit verbal aisé....................
0 à 5 %
- voix compréhensible, gêne en atmosphère bruyante ou au téléphone et dans le contexte avec l'étranger....................
5 à 15 %
- voix faible et déformée. Une partie seulement du discours est comprise. La communication est lente, hésitante et discontinue. Elle est difficile ou très difficile en atmosphère bruyante, au téléphone ou avec les étrangers....................
15 à 30 %
- voix totalement inaudible ou totalement incompréhensible....................
30 %
Troubles consécutifs à une paralysie récurrentielle bilatérale :
- paralysie en fermeture (paralysie des dilatateurs)....................
0 à 5 %
taux à rajouter à celui de l'évaluation du syndrome obstructif respiratoire engendré ;
- paralysie en ouverture....................
10 à 15 %
Troubles consécutifs à une trachéotomie :
L'indemnisation de la trachéotomie tient compte de cette séquelle, suivant la tolérance, l'inconfort et l'acquisition d'une voix oesophagienne....................
30 à 40 %
Troubles en relations avec une atteinte de la fonction respiratoire :
L'indemnisation de l'atteinte respiratoire causale tient compte de la conséquence sur la fonction phonatoire.
Troubles d'origine neurologique :
Les aphasies et les dysarthries : voir chapitre « Système nerveux ».
VII. - Troubles de la déglutition
La dysphagie représente le symptôme principal, mais il peut s'associer avec l'existence de fausses routes à la déglutition, de reflux nasal, de troubles de l'état général, voire une modification de la voix :
- dysphagie difficile à authentifier sur le plan clinique. Le patient peut ingérer les aliments durs....................
0 à 5 %
- dysphagie peu importante. L'ingestion d'aliments est possible mais se fait avec difficulté. Le sujet doit s'alimenter au moyen d'aliments mous....................
5 à 15 %
- dysphagie plus importante. Le sujet ne peut s'alimenter qu'avec une nourriture semi-liquide, l'état général est perturbé avec perte de poids....................
15 à 30 %
- dysphagie majeure. Le sujet ne peut ingérer que des aliments liquides. Retentissement sur l'état général avec perte de poids supérieure ou égale à 20 %....................
30 à 70 %
Une gastrostomie peut être envisagée, mais n'entraîne pas de majoration du taux.
La détermination de ces différents taux fera appel à des examens montrant des anomalies de sténoses pharyngées ou de rétrécissement oesophagien. Si les troubles de la déglutition sont consécutifs à une atteinte des nerfs crâniens (IX à XII), l'avis d'un neurologue sera demandé.