Article (Instruction du 1er mars 1996 relative à la gestion statutaire des coopérants du service national)
5.4.4. Intervention éventuelle du S.A.M.U. de Paris
Si, dans les pays où les missions de coopération disposent d'un élément médical, ou dans ceux qui possèdent une infrastructure médicale solide, la décision d'évacuation peut être prise sans difficulté, il peut ne pas en être de même dans certains Etats pour des raisons diverses.
Pour pallier d'éventuelles carences médicales, le S.A.M.U. de Paris peut et doit servir, si nécessaire, de conseiller, à la fois, aux chefs de postes diplomatiques et aux médecins de formations hospitalières locales.
En mesure d'établir sans délai par téléphone, éventuellement par fax (9) un dialogue avec les autorités et médecins précités, le S.A.M.U. peut aider à la prise de décision, qui peut être :
Un traitement sur place ;
Une évacuation classique ;
Eventuellement, une intervention du S.A.M.U. sur place.
Dans la deuxième hypothèse, on retrouve l'évacuation sanitaire normale préparée par le poste, suivie d'une prise en compte au terrain d'arrivée en métropole par le service de santé des armées en fonction des éléments fournis par le message réglementaire.
Dans la troisième hypothèse, le S.A.M.U. agit en liaison directe avec le poste. Pour ne pas rompre la chaîne d'évacuation, il en assume la responsabilité jusqu'à l'entrée à l'hôpital des armées de métropole qui reste le point d'arrivée obligé. Le S.A.M.U. de Paris se tient donc en liaison étroite avec le service de santé des armées pour connaître l'hôpital d'accueil.
Dans ce cas, le message prévu reste obligatoire ; il suffit de le compléter par une rubrique : Evacuation assurée par le S.A.M.U. de Paris.