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Article (Décret n° 92-1111 du 2 octobre 1992 modifiant le décret n° 90-498 du 21 juin 1990 relatif au calcul des cotisations dues au régime de protection sociale des personnes non salariées des professions agricoles, assises sur les revenus mentionnés à l'article 1003-12 du code rural)

Article (Décret n° 92-1111 du 2 octobre 1992 modifiant le décret n° 90-498 du 21 juin 1990 relatif au calcul des cotisations dues au régime de protection sociale des personnes non salariées des professions agricoles, assises sur les revenus mentionnés à l'article 1003-12 du code rural)

Art. 6. - L’article 6 du décret du 21 juin 1990 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 6. - I. - Pour les chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole dont l’importance de l’exploitation ou de l’entreprise peut être appréciée en pourcentage de la surface minimum d’installation prévue à l’article 188-4 du code rural, l’assiette forfaitaire prévue à l’article 5 est égale au produit de ce pourcentage par le tiers de 2 028 fois le montant du salaire minimum de croissance, sans que l’assiette puisse être inférieure au minimum fixé à l’article 9 ou supérieure à 2 028 fois le montant dudit salaire minimum.
« II. - Pour les chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole dont l’importance de l’exploitation ou de l’entreprise ne peut être appréciée en pourcentage de la surface minimum d’installation, l’assiette forfaitaire prévue à l’article 5 est égale pour chaque cotisation à 1 600 fois le montant du salaire minimum de croissance.
« III. - Lorsque l’intéressé a débuté simultanément deux activités agricoles non salariées dont l’une ne peut être appréciée en pourcentage de la surface minimum d’installation, à l’élément d’assiette déterminé au I s’ajoute, au titre de la seconde activité, 1 000 fois le montant du S.M.I.C.
« Toutefois, le montant total de l’assiette ne pourra excéder 2 028 fois le montant du salaire minimum de croissance.
« IV. - Pour l’application du I, du II et du III, le salaire minimum de croissance à prendre en considération est celui en vigueur au 1er janvier de l’année au titre de laquelle les cotisations sont dues.
« Pour l’application du I, l’importance de l’exploitation ainsi que la valeur de la S.M.I. sont appréciées au 1er janvier de l’année au titre de laquelle les cotisations sont dues.
« V. - Les dispositions du présent article entrent en vigueur pour le calcul des cotisations afférentes à l’année 1992. »