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Article 7 ABROGE, en vigueur du au (Formation professionnelle Avenant n° 04-A du 3 novembre 2004)

Article 7 ABROGE, en vigueur du au (Formation professionnelle Avenant n° 04-A du 3 novembre 2004)

7.1. L'entretien professionnel

Pour lui permettre d'être acteur dans son évolution professionnelle, tout salarié ayant au moins 2 ans d'activité dans une même entreprise pourra bénéficier, au minimum tous les 2 ans, d'un entretien professionnel réalisé par l'entreprise.

La finalité de cet entretien professionnel sera de permettre à chaque salarié d'élaborer son projet professionnel au regard, notamment, des perspectives de développement de l'entreprise.

Au cours de l'entretien professionnel, seront notamment abordés les points suivants :

- les moyens d'accès à l'information sur les dispositifs relatifs à l'orientation et à la formation des salariés tout au long de leur vie professionnelle ;

- l'identification des objectifs de professionnalisation qui pourraient être définis au bénéfice du salarié pour lui permettre d'améliorer ses compétences ;

- l'identification du ou des dispositifs de formation auxquels il pourrait être fait appel en fonction des objectifs retenus ;

- les initiatives du salarié pour l'utilisation de son droit individuel à la formation (article 11 de l'accord).

Les parties signataires conviennent d'examiner, au sein de la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle cuirs et peaux, les modalités de mise en oeuvre de cet entretien professionnel, conformément aux dispositions de l'avenant du 8 juillet 2004 à l'accord interprofessionnel du 5 décembre 2003.
7.2. Le bilan de compétences

Tout salarié peut demander à bénéficier d'un bilan de compétences mis en oeuvre pendant ou en dehors du temps de travail et dans le cadre d'une demande individuelle.

Après 20 ans d'activité professionnelle, et, en tout état de cause, à compter de son 45e anniversaire, tout salarié bénéficie, sous réserve d'une ancienneté minimum de 1 an de présence dans l'entreprise qui l'emploie, d'un bilan de compétences mis en oeuvre en dehors du temps de travail.

La prise en charge financière de ce bilan est assurée, en priorité et à la demande du salarié, par le dispositif du congé individuel de formation ou par celui du droit individuel à la formation.

Ce type d'action de bilan contribue à l'élaboration, par le salarié concerné, d'un projet professionnel qui peut donner lieu, le cas échéant, à la réalisation d'actions de formation.

Les parties signataires conviennent d'examiner, au sein de la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle cuirs et peaux, les modalités de mise en oeuvre de ce bilan de compétences, conformément aux dispositions de l'avenant du 8 juillet 2004 à l'accord interprofessionnel du 5 décembre 2003.
7.3. Le passeport formation

Les parties signataires conviennent d'établir, au sein de la CPNEFP cuirs et peaux, les conditions de mise en oeuvre d'un " passeport formation " permettant à tout salarié souhaitant en disposer d'être ainsi en mesure de mieux identifier ses connaissances, ses compétences et ses aptitudes professionnelles, acquises soit par la formation initiale et continue, soit du fait de ses expériences professionnelles.

Ce " passeport formation ", qui reste la propriété du salarié et dont il a la responsabilité, pourra recenser, notamment, afin de répondre à son objectif, les différentes certifications qu'il aura pu obtenir, tant dans le cadre de la formation initiale que de la formation continue, les différentes actions d'évaluation ou de formation dont il aura pu bénéficier.

Les parties signataires conviennent d'utiliser le modèle qui sera élaboré par le comité paritaire national pour la formation professionnelle.
7.4. Validation des acquis

Les parties signataires s'accordent sur l'importance d'encourager toute démarche de validation des acquis des salariés, au travers des démarches suivantes :

- dans le cadre de la mise en oeuvre des " parcours modulaires qualifiants " (PMQ) ;

- dans le cadre du nouveau dispositif de la " validation des acquis de l'expérience (VAE).

En tout état de cause, sera recherchée la meilleure articulation possible entre ces 2 démarches. Les parties signataires s'engagent à développer l'information des entreprises et de leurs salariés sur ces dispositifs afin d'en favoriser l'accès à tout salarié désireux de faire valider son parcours, et, en particulier les salariés fragilisés dans leur emploi.

Les moyens financiers nécessaires au développement de ces actions seront mobilisés par le FORTHAC à cet effet.

L'accès à la VAE se fera conformément aux modalités définies par l'avenant n° 1 du 8 juillet 2004 à l'accord national interprofessionnel du 5 décembre 2003.