Les signataires soulignent que la formation professionnelle constitue l'un des leviers essentiels pour assurer une égalité de traitement entre les hommes et les femmes. Par le développement des compétences, la formation professionnelle concourt au principe d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
En conséquence, les parties signataires décident :
- que les entreprises, dans le cadre de leur plan de formation, seront garantes que tous les salariés puissent bénéficier d'égales conditions d'accès à la formation professionnelle, quels que soient leur statut professionnel, leur sexe et le niveau de formation visé ;
- d'engager au niveau de la branche, en application de l'accord national interprofessionnel du 1er mars 2004 relatif à la mixité et à l'égalité entre les hommes et les femmes, deux initiatives relevant plus directement du champ de la formation professionnelle :
- élaborer les indicateurs permettant de révéler tous déséquilibres manifestes dans l'accès des hommes et des femmes aux différents dispositifs (formation, bilan et VAE) et en analyser les causes ;
- identifier les freins à une véritable mixité des métiers. Ce travail ayant une double finalité :
- permettre aux jeunes de s'orienter vers la profession en disposant, ainsi que leurs familles, d'une information sans stéréotypes ;
- permettre aux salariés de mieux appréhender la diversité des métiers et, par voie de conséquence, d'élargir leurs possibilités d'évolution professionnelle.
Ce travail préalable sera réalisé par la CPNEFP et contribuera, dans le cadre de la négociation triennale sur la formation professionnelle, à arrêter les actions et les moyens à mettre en oeuvre ainsi que les objectifs visés.